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C’est à l’automne que doit être voté par l’Assemblée nationale et le Sénat le Projet de Loi Finance (PLF) qui fixe les lignes et crédits budgétaires pour 2025.
À cette occasion nous avons organisé à l’attention des parlementaires francilien·ne·s un webinaire pour faire le point sur la situation que connaissent les associations aujourd’hui entre difficultés économiques et restriction des libertés associatives et leur présenter les propositions du Mouvement Associatif pour soutenir les associations et qui s’articulent autour de 4 objectifs :
- Renforcer l’engagement dans les associations et le bénévolat pour résoudre la crise des gouvernances
- Augmenter les fonds alloués au FDVA, seul financement accessible à toutes les associations sans distinction qui connaît une forte pression : en Île-de-France la demande est 1,5 fois supérieure aux fonds disponibles pour le FDVA 1 et 2 fois supérieure pour le FDVA 2.
- Permettre des emplois de qualité qui correspondent aux besoins des associations par des aides à l’emploi associatif au service du projet
- Renforcer l’accompagnement des associations par le renforcement du financement des dispositifs que sont Guid’Asso ou le DLA et des têtes de réseau
Ces propositions s’appuient largement sur le rapport et les préconisations du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) « Renforcer le financement des associations : une urgence démocratique » voté en mai dernier.
Quelques semaines plus tard, la parution du Projet de Loi Finances et des textes détaillés par programme donne quelques indications avant que ne s’entame le travail parlementaire.
Si le programme 163 qui concerne la jeunesse et le soutien à la vie associative est prévu à un niveau équivalent, le budget de l’Économie Sociale et Solidaire est prévu en baisse notamment sur le Dispositif Local d’Accompagnement qui accompagne les associations employeuses dans la consolidation de leurs actions et emplois.
Par ailleurs, la forte diminution prévue du budget des collectivités locales avec une baisse annoncée de 5 milliards d’euros laisse planer de très grandes inquiétudes quant à leur capacité à continuer à soutenir la vie associative et son action.